Rechercher dans ce blog

samedi, novembre 24, 2007

Il est arrivé...

Il s'agit du cours donné par Stéphane Didelot (professeur de menuiserie à Epinal) inspiré de l'article précédement paru concernant les défauts et anomalies du bois. (Voir archives)

Il est disponible ici

mardi, octobre 02, 2007

La guerre des gaules n'aura pas eu lieu...

En effet, malgré le temps superbe de ce week-end -peut-être à cause de lui d'ailleurs- les rives des BEH ne furent pas pas le théâtre des exploits halieutiques espérés et ce en dépit des efforts déployés.

Il s'en est fallu de peu qu'entrent en jeu les grenades et l'Annamirta cocculus...

Est Fatum !

jeudi, septembre 20, 2007

Echium...suite

Dans la continuation du message précédent, sur une autre station, le même phénomène qui semble à son début : la hampe florale principale est ferme et les feuilles basiliaires sont toujours présentes et apparemment intactes.

D'ailleurs, cohabitent les deux formes, la classique, sèchée certes mais présentant ses cymes scorpioïdes caractéristiques (quelques fleurs sont encore visibles) et l'autre, "l' aberrante", moins développée que par ailleurs.

Cela pourrait rappeler un phénomène assez rare de fasciation, non propre au genre mais donnant parfois des résultats spectaculaires.!

mercredi, septembre 19, 2007

Parasitisme ou ...????

Reconnaissez-vous cette boraginacée, hélio-thermophile, commune des endroits rudéralisés, aux fleurs bleues/rosées, dont en principe les hampes florales déssèchées parsèment actuellement les terrils et bords de chemins pierreux ?
Ici cependant on peut observer que le système foliaire aérien a connu un accroissement monstrueux, alors que les feuilles basiliaires ont proprement fondu...
Voilà qui pourrait évoquer un phénomène rappelant les balais de sorcières !

Maintenant de savoir, le cas échéant, la cause du phénomène : bactérie, virus, mycoplasmes ou autres... Je suis preneur de tout renseignement à ce sujet.



lundi, septembre 17, 2007

Réminiscences...et vestiges d'été

Déjà l'été s'en va et s'en vient l'automne, au fil de la Sambre nous laissant le témoignage de la biodiversité floristique des berges...











Bref aperçu que je vous invite à compléter par vous-même entre Aulne et Hourpes.

vendredi, septembre 07, 2007

message personnel...

TRES SINCERES FELICITATIONS à notre JEANNOT pour sa réussite (différée) au Jury qui l'attendait de pied ferme ce jeudi...

Il a su déjouer les pièges de l'attente et de la pression qui monte, qui monte....

Encore bravo !

dimanche, septembre 02, 2007

Agenda....(suite)

En marge des projections qui se succéderont du 28 septembre au 21 octobre dans le cadre du Festival du Film Nature de Namur; l'organisation -qui a pour nom : Nature Namur 2007 - propose une quantité d'activités diverses telles qu'expositions, ballades nature, conférences, à Namur et dans sa région.

D'Assesse à Courrières, de Sart-Bernard à Faulx-les-Tombes, elles rayonnent dans la grande banlieue de la capitale wallonne.

J'en ai sélectionné deux : l'une gratuite, l'autre payante.

  • La première, en date, est une promenade ornithologique à Jambes le dimanche 07 octobre dès 09 heures. Le départ est fixé audit Jambes, Parc Astrid, avenue Materne. Vêtements selon la météo bien sûr, la durée n'est en revanche pas précisée. Infos au 0800 935 62

  • La seconde est une conférence : "Les forêts vont-elles si mal ?" qui se tiendra le mercredi 10 octobre à 20 heures aux Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix, Rue de Bruxelles, 53. Elle sera précédée de la projection d'un film (extraits), "la Cédraie du Maroc" de Jean de Waele, et sera animée par Philippe BLEROT que je ne dois plus vous présenter...

Pour des informations exhaustives, il vous reste à visiter le site internet de la manifestation : Nature Namur 2007 !

mercredi, août 29, 2007

Agenda...

Sortant de cette torpeur estivale (tu parles, Charles...!) je vous signale quelques activités intéressantes :

D'une part la tenue du salon annuel Valériane, au Palais des expositions de Namur les 31 aout, 1 et 2 septembre prochains. Vous trouverez les renseignements nécessaires ici. (Information de Benoît; qu'il en soit remercié)

Par ailleurs, pour ceux qui peuvent se libérer, j'annonce une pêche électrique sur la Semois le 19 septembre et une visite de la réserve de Sébastopol à Bouffioulx le 26 septembre. Les modalités seront précisées ultérieurement. (En duo avec les cours Funoc d'Anne.)

dimanche, juillet 29, 2007

mercredi, juillet 11, 2007

"Chienne" de vie !

Je ne résiste pas à vous communiquer, in extenso, la recherche historico-étymologico-humoristique, sous la plume de Marie-Thérèse Romain, intitulée "Le pourquoi des appellations caninus, canina, dans les noms spécifiques" publié dans le récent bulletin du C.N.C

"La question s'est posée, au cours de la journée, de savoir pourquoi certaines espèces avaient été baptisées 'caninus' ou 'canina' et j'ai tenté d'en trouver la solution en fouillant dans les bouquins, ce qui ne fut pas si évident !

Voici un petit relevé non exhaustif de différentes espèces végétales qui portent ce nom spécifique : Agrostis canina - Agrostis des chiens; Cortinarius caninus - Cortinaire des chiens; Elymus caninus - Chiendent ou Froment des chiens; Mutinus Caninus - Satyre des chiens; Rosa canina -Rosier des chiens; Scrophularia canina -Rue des chiens; Viola canina - Violette des chiens.

Qu'ont donc à faire nos braves toutous là-dedans ? Car il y a aussi le bon émeraude (Corallus caninus), un coléoptère (Dermestes caninus), le mérou gris (Epinephelus caninus) qui a des dents de chien et un opposum d'Australie (Trichosurus caninus) qui ressemble à un chien ! En effet, si 'caninus' signifie 'canin', relatif au chien, il de faut pas oublier qu'il a donné la dent 'canine' et que ceci peut parfois expliquer cela. Parfois seulement, car pour les plantes, c'est moins évident...

L'Agrostis a des lemmes aristées et des ligules acuminées commen des dents mais peut-être le nom vernaculaire de "éternue des chiens" explique-t-elle mieux son appellation ? Le Cortinaire doit plutôt son nom a sa couleur fauve qui évoque le pelage d'un chien. le Chiendent a des lemmes longuement aristées et l'épi peut évoquer une (demi-) machoîre...Le Satyre des chiens a une autre explication : sachons qu'on l'appelle aussi "phallus des chiens", sans commentaire ! Quant au Rosier, il s'agit de ses propriétés médicinales : les racines étaient autrefois utilisées contre la rage, de même que la Scrophulaire qui fournissait un traitement contre la galle des chiens. Quant à la Violette, on l'appelerait ainsi parce qu'elle est humble, n'a aucun parfum et est juste bonne...pour les chiens !

Ne soyons pas chiens et n'oublions pas les espèces à racine grecque (Kunos = chien) : le Cynnorhodon, fruit de Rosa canina qui porte ce nom pour la même raison (traitement contre la rage); Asperula cynanchica, qui soignait autrefois l'esquinancie (collier de chien), une inflammation des amygdales; Cynara (artichaut et consorts) peut-être en raison de ses bractées pointues comme des dents; Cynanchum vincetoxicum (ancien nom du dompte-venin) sans doute à cause de ses propriétés médicinales; Cynodon, une graminée dont les bourgeons rhizomaux ressemblent à des dents de chiens (je n'ai pas vérifié); Cynoglossum (=langue de chien) en raison de la forme des feuilles (on a de l'imagination ou on n'en a pas...)

Enfin, ne soyons pas non plus...cyniques, de cette secte antique dont les membres harcelaient les patients...comme des chiens errants, paraît-il ! Et gardons nous du rire sardonique ou risus caninus : c'est en effet un spasme facial qui fait montrer les dents. Mais cela est une autre histoire..."

mercredi, juillet 04, 2007

Giboulées estivales

Rien de tel qu'une bonne petite tisane bien chaude pour se requinquer!
Celle de l'Aconit napel a des vertus calmantes définitives dont vous ne me direz pas des nouvelles.

vendredi, juin 29, 2007

Nature mosane


A la une de l'actualité récente, ces diptères du genre Pericoma (ou Ulomyia), envahissant la meuse namuroise au niveau d'Andenne, qui créent bien des embarras aux riverains des lieux où ils ont décidé de se fixer. Il ne vous aura pas échappé qu'il ne s'agit bien sûr pas d'un élément particulièrement révélateur de la pureté des eaux locales; attendu que les larves de ces insectes (tous les diptères en général) caractérisent , avec les tubifex (protégés) et les aselles, les moins saines d'entre elles...


D'un autre côté, il est mentionné que leur présence, pour désagréable qu'elle puisse être, ne devrait pas s'avérer dangereuse pour l'homme, du moins cela fut dit sur les ondes. Vous noterez cependant au passage qu'ils rentrent dans le sous-ordre des Nématocères - voir les antennes notamment - (comme les Culex et autres Anophèles), qu'ils s'agit donc d'insectes piqueurs-suceurs, potentiellement vecteurs de maladies... Leur présence serait-elle le résultat d'une poussée "méditerranéenne" induite par les changements climatiques. A quand une épidémie de Chikungunya dans la vallée mosane ??


Cette photo de larve (aquatique comme il se doit) afin de permettre à notre Sauveur de "moucher" si le coeur lui en dit ! Elle vaut bien un chironome ou une simulie.

vendredi, juin 22, 2007

Sincères félicitations à tous...
Mais point n'est question de nous reposer sur nos lauriers
Sortez, sortez et sortez, le terrain est la seule vérité
Que ce soit pour vous perfectionner en matière de chants d'oiseaux
(C'est le moment Henri...)
Que ce soit pour parfaire votre connaissance des plantes indicatrices ou autres
(Il est prévu une sortie du CNC le 30/06 à Olloy : joncs et carex)
Que ce soit pour vous intier aux techniques de balivage intensif
(Je vais mettre sur pied un exercice dans le bois de Mariemont...si j'obtiens l'accord des préposés !)
Ou tout simplement pour profiter de la Nature sans laquelle nous ne sommes finalement pas grand chose....

jeudi, juin 21, 2007

L'arithmétique selon Oncle Raphaël...


Du cubage selon les gens savants : le cubage Newton


"...alors en fait dans cette formule, on donne une pondération plus élevée à une seule mesure intermédiaire; pour un tronçon de cône parfait ca ne change rien, puisque dans ce cas la valeur intermédiaire est identique à la moyenne des valeurs extrêmes:

(So+4Sm+Sx)/6= (So+ 4x(So+Sx)/2+Sx)/6

[puisque Sm=1/2 (So+Sx) pour un tronçon de cône**]

=(3So+3Sx)/6=3/6(So+Sx)=1/2(So+Sx)=Sm


Cependant, si la décroissance n'est pas régulière sur tout le tronc, Newton rend mieux compte de l'irrégularité (de forme parabolique)source: Dr Bentouati Abdallah (sans dec!!! un mémoire que j'ai téléchargé Dieu (enfin Allah) sait où, avec le nom tu devrais pouvoir le retrouver)

Bref: Newton -> 3 mesures, rien d'extrapolé


Pour Simpson, la formule développée est une somme de billons Newton, qu'on peut évidemment simplifier (ce que d'aucun essaie de faire en se plantant), mais la formule simplifiée dépendra du nombre de billons: là effectivement, tu as besoin de plusieurs mesures.


A noter que pour ces formules, tu ne vas JAMAIS extrapoler une circonférence avec un défilement; faire cela, comme la décroissance est supposée constante, revient à utiliser la formule du cône tronqué, autrement dit le bon vieux Huber(t?)"
CQFD.

**voir le rapport de surface pour le volume Smalian

Ndlr : Le fameux Simpson dont il est fait mention ci-dessus ne se prénomme pas Omer ; pas plus qu'il ne s'agit d' Helmut pour Newton !

mercredi, juin 20, 2007

Affaire à suivre

Une université allemande a mis au point un logiciel dénommé ProFor (TM) qui permet de juger de la praticabilité des sols à l'occasion de l'exploitation forestière.

Ayant paramètré la texture du sol, son volume en eau retenue, le type de machine à faire rentrer dans les cloisonnements et les spécifications des pneumatiques qui l'équipent, le logiciel permet de visualiser les différents niveaux critiques quant aux dégâts qui pourraient être causés au sol. Des interdictions de passage ou des restrictions au niveau de la charge pourraient être édictées en fonction de la météo présente ou annoncée.

A quand une clause du cahier des charges précisant que seul un Timberjack avec l'informatique embarquée, pourra circuler sur les parcelles !...

Peut-être éviterait-on cela ?

mardi, juin 19, 2007


Les hippopotames ardennais doivent se garder ! Les vautours fauves tournent au dessus de nos têtes... Ils ont été vus à Virelles. Si vous êtes de sortie ce samedi, pensez à me ramener quelques rémiges.

lundi, juin 18, 2007

chauffage...(suite)

Pour François (ou quelqu'un d'autre) qui a perdu ses notes.
Souvenir d'un chêne pour lequel la cause semble entendue....

Pour moi, il ne s'agit pas d'Heterobasidion (pas de marge enroulée) mais plutôt du classique Fomes fomentarius, voire d'un Phellinus (igniarius ?). Les carpophores ont été arrachés et déposés au pied depuis quelques temps et sont défraîchis. La solution ultime réside dans la réalisation d'une sporée et l'étude de celle-ci sous binoculaire....J'ai pas le temps !

dimanche, juin 17, 2007

bois chauffage

Est-ce que quelqu'un a une idée sur la provenance, la qualité et le rendement calorifique du bois de chauffage ?

Hippo Ardennais?

Spécialement pour mon ami Guy...


vendredi, juin 15, 2007

C'est la guerre !

A vos bazooka ou autres lance-flammes, l'ennemi est à nos portes....dirait l'énorme André, démissionnaire !

Si vous optez pour la lutte intégrée, voire la lutte biologique, n'oubliez pas de réserver vos stocks de Bt (consultez Google pour connaître les disponibilités et les meilleurs prix).

Bonne chance et que la Force soit avec vous....

mercredi, juin 13, 2007

C3, C4 et CAM, cycle de Calvin

Suite à la requête anonyme, voici une petite explication.

A Mr Anonyme: bon maintenant si tu veux vraiment des détails sur la photosynthèse en C3, voir après le beau dessin, mais en général quand on parle de ça, c'est qu'on cherche la différence C3/C4/CAM

En fait C3 c'est la longueur de certaines chaînes carbonées du cycle de Calvin:

Dans le cycle en C3, la première synthèse produit une chaine 3 carbones; dans les plantes en C4,il y a deux types de cellules photosynthétiques: les cellules du mésophyle de la feuille ajoutent un CO2 à une chaîne à 3 C grâce à une hormone fixatrice de CO2 très efficace même à basse concentration de CO2; ce composé à 4 C est refilé à une cellule d'une gaine qui encercle les nervures; une fois dans cette cellule, le CO2 est libéré, et un composé 3C en résultant repart faire son travail de fixation dans la cellule du mésophile; bien sûr, dans la cellule de la gaine, le cycle de Calvin (donc avec des C3) démarre ensuite avec le CO2 fournit.

Avantage: dans le cycle en C3, la fixation se fait par une enzyme qui fonctionne mal par temps chaud et sec (les stomates sont plus refermés, la concentration diminue et donc le rendement de la photosynthèse diminue aussi); le rôle de la mécanique C4 est de fournir du CO2 suffisamment concentré au niveau des cellules de cette gaine dont j'ai oublié le nom mais bon j'ai 2 bouquins si tu veux.

Exemples de plantes C4: maïs, canne à sucre... je ne pense pas qu'il y ait des plantes indigènes.

Il y a aussi les plantes CAM, qui sont une adaptation à la sécheresse, et là je sais que certaines indigènes en bénéficie: les joubarbes (et autres crassulacées) par ex.

CAM vient de Crassulacean Acid Metabolism; le CO2 est absorbé dans la nuit; le jour on ferme les portes et on utilise les acides organiques formés la nuit comme source de CO2, mais ce petit manège se passe dans les mêmes cellules, c'est simplement décalé dans le temps.

Alors une rapide explication du cycle de Calvin, sans garanties (ça fait tout juste 21 ans que j'ai passé mon examen de biochimie :) et j'ai pas mes livres sous la main), sur base de ce dessin


Quelques explications rapides

Légende
Atome noir=carbone, rouge=oxygène, petit blanc = hydrogène et rose=phospore
Alors quand il y a un rose entouré de 4 rouges dont un attaché à un C, c'est un radical phosphate
Rubisco=enzyme fixatrice de CO2 dont je parlais plus haut
ATP: adénosine triphospate: c'est une des deux "piles" chimiques: en se débarassant d'un de ses phosphates, elle "libère de l'énergie chimique" et devient de l'ADP: cette pile est rechargée par les réactions photochimiques (ADP->ATP) et on peut dire que le rôle de la respiration au niveau mitochondrial est de regénérer l'ATP à partir des réserves.
NADPH (nicotinemachinchose) c'est l'autre pile chimique et est aussi regénéré par les réactions photochimiques.

Dans le cycle il y a 3 parties:
1° fixation du CO2 (en présence de l'enzyme): un C5 plus un CO2 donne 2C3

2° les C3 sont réduits en aldéhydes et après réduction, soit qu'ils sortent du cycle (et sont utilisés comme "briques de base" pour construire du glucose ), soit qu'il servent à

3° regénérer le C5 et c'est repartit!

Donc c'est pas si compliqué, sauf que je me rends compte que sur ce dessin pourri le "produit"s ort trop tôt du cycle: le C3 qui s'échappe en haut à gauche n'est pas encore un aldéhyde; je suis assez sûr que c'est après réduction que ça sort enfin bref...
Faudra vérifier dans "Physologie végétale"; j'en ai un exemplaire quelque part et il y en a un dans la bibliothèque de l'école.

Les examens me donnent des gaz!

Je me souviens bien que la saturation de l'O2 dissous a donné quelques soucis (intestinaux? ) à certains, aussi voici un petit rappel et une explication théorique imagée qui aidera à fixer les choses.
Tout d'abord remarquons les moeurs dissolues du participe passé de dissoudre!
Dissous au masculin, dissoute au féminin, de quoi faire prendre une aspirine (effervescente) aux réfractaires de l'orthographe... enfin bref, je m'éloigne du sujet.

La température et les changements d'état

Commençons par la nature de la température: en fait c'est la mesure du degré d'agitation moléculaire dans un corps.
A l'état solide, les molécules sont peu agitées: l'énergie qu'on leur communique les fait "sautiller sur place"; si cette énergie augmente, elle devient suffisante pour briser les liens qui arrangent les molécules régulièrement dans le solide; les molécules se mettent à tournoyer les unes autour des autres, les liens entre elles se faisant et se défaisant; on est alors dans l'état liquide.
Si la température augmente encore et que l'énergie des molécules est nettement supérieure à celle des liens, alors elles bougent dans tous les sens en se cognant les unes aux autres et en rebondissant, tout ceci prend évidemment beaucoup de place, et on passe alors à l'état gazeux (1).

La dissolution

Imaginons maintenant un gaz à la surface du liquide: ses molécules vont très vite, se déplacent dans tous les sens et certaines à travers la surface du liquide; une fois sous la surface, la molécule de gaz est ralentie car il y a nettement moins d'espace libre (2); éventuellement, puisque les molécules de liquide bougent quand même, la molécule de gaz sera éjectée mais statistiquement et à l'équilibre, autant de molécules vont rentrer et sortir (3).

La pression

La pression qu'un gaz exerce sur l'eau va augmenter la proportion de gaz dissous: imaginez qu'on presse le gaz sur la surface du liquide; on augmente le nombre de molécules dirigées vers le bas.
C'est la loi de Henry (et oui!): "A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide".
Une preuve? Une bouteille d'eau gazeuze! Avant que vous ne l'ouvriez, la pression dans la bouteille est plus forte que la pression atmosphérique: une fois ouverte, la quantité de CO2 dissous dans le liquide diminue rapidement; le gaz excédentaire s'échappe en formant des bulles (n'oubliez pas de remettre le bouchon) .

La température

Ah enfin le coeur du sujet!!!
Si vous avez suivi mon explication sur la nature de la température, c'est intuitivement facile à comprendre: si le liquide est plus chaud, ses molécules se déplacent plus vite, en cognant plus fort les unes sur les autres: des molécules sont donc éjectées du liquide plus facilement et se retrouvent à l'état gazeux; bien entendu, ces molécules peuvent être des molécules de gaz préalablement dissous.
Si la température augmente, l'équilibre est déplacé et la quantité de gaz dissous sera moindre. CQFD!!!
Quelques chiffre sous une atmosphère: O2 ->H2O 10 mg/L à 12 °C, et 14 mg/L à 0°C.

Le "remuage"

Si on agite un liquide, on augmente la surface d'interface liquide/gaz et on favorise la dissolution; de même si on fait passer un courant de bulles dans un aquarium: plus l'interface liquide/gaz est étendu et plus les molécules de gaz ont de chances de passer dans le liquide. Notons qu'en remuant, on augmente la quantité effective de gaz dissous... et PAS la quantité maximale de gaz que le liquide peut dissoudre: d'ailleurs, dès la fin du traitement, des bulles se forment rapidement et évacuent l'excès.
Ainsi dans un torrent froid et bien remué, la quantité d'oxygène dissous est la plus grande... on est proche de la saturation...

La saturation

Il existe une limite théorique à la quantité de gaz dissous, dépendante de la pression, de la température, de la nature du gaz et du solvant (loi de Henry);
quelques chiffre sous une atmosphère: O2 ->H2O 10 mg/L à 12 °C, et 14 mg/L à 0°C.
C'est le maximum d'oxygène que l'eau peut contenir, mais il peut y en avoir moins, par exemple s'il est consommé par des réactions chimiques, comme par exemple la respiration des poissons et surtout des plantes aquatiques qui prolifèrent l'été dans les milieux eutrophes ou eutrophisés...
Le degré de saturation d'oxygène est simplement la quantité effective (mesurée) d'oxygène par rapport au maximum théorique à cette température.
Ainsi, si on mesure 7mg d'O2 à 0°C dans une eau, elle est saturée à 7/14, soit 50%




(1) ne pas confondre avec l'état vaseux qui suit l'abus d'alcool; l'état gazeux suit l'abus de cassoulet
(2) en fait, quand j'écris molécule de gaz, c'est une simplification: ce qui fait qu'un corps est gazeux, liquide ou solide, c'est l'interaction entre ses molécules et en entrant dans le liquide, la molécule de gaz devient molécule du liquide
(3) notons aussi que l'eau, par exemple, est aussi en équilibre avec sa phase gazeuse à ce point de vue: si l'air est assez sec, plus de molécules d'eau sortiront et l'équilibre est déplacé; ainsi un verre d'eau s'évaporera lentement dans une atmosphère non saturée, et l'évaporation se produira d'autant plus vite que l'interface liquide/gaz est grand; les phénomènes d'évaporation et de dissolution sont comparables.

Restons Zen !


...petit moment de détente à la "charnière" entre le stress des écrits et la tension montante générée par le jury...

mardi, juin 12, 2007

Vu l'indisponibilité de la version papier, vous trouverez ici, in extenso, les prescriptions des directives DNF 1997 et 2005 concernant la création du Réseau Ecologique Forestier à promouvoir contre vents et marées...

lundi, juin 11, 2007

Luzulo fagetum

Pour ceux qui l'auraient passé sous silence lors de l'examen...Remember : les hêtraies à Luzule portent le n° de code 9110 au rang des sites regroupant des habitats naturels d'intérêt communautaire.

A vous de le replacer en société. Bonne chance !

Et en suivant le lien vous verrez comment d'aucuns la confondent avec des chênaies de substitution du Carpinion betuli. Les ignares.....

Ah, la sale bête...


Franchement pas ragoûtante la bestiole, quoique.... un certain Sauveur en ferait bien ses choux gras; enfin, façon de parler, de quoi taquiner la faune ichtyologique qui lui est si chère... (2/10)


Par contre 8/10 pour ce petit mollusque gastéropode aquadulcicole !

jeudi, juin 07, 2007

mercredi, juin 06, 2007

Qui donc ose s'attaquer à mes rosacées, en particulier à ce vénérable Prunus ... quoique quelque peu fatigué ces dernières années ?
Cylindrosporiose, maladie criblée ou que sais-je encore, l'attaque est faible certes mais des résultats déjà visibles et en nombre.

lundi, juin 04, 2007

Identification....


Et celles là, tu les reconnais Raph ???? Je peux t'assurer qu'il ne s'agit pas de gélinottes !

Et si le glyphosate, c'était pas bien?

Il semblerait que le glyphosate ne soit pas si inoffensif que cela, et que sa formulation la plus répandue, le Roundup, soit encore pire.
Notons que le Roundup est un des produits phares de Monsanto, firme américaine célèbre pour son objectivité et sa volonté de partager ses connaissances... non je rigole jaune.
Monsanto vend du roundup, ainsi que des plantes génétiquement modifiées pour y résister; ils ont tout intérêt à affirmer que Roundup n'est pas dangereux, et à "subsidier" des thèses qui le prouvent.

Le dossier PAN

Et voici un article où on trouve la liste des produits néfastes dans le roundup.

Hum ok mais si j'ai une question à ce sujet pendant mes examens?
2 possibilités selons vos antécédents culturaux:
1° J'ai appliqué les principes de la sylviculture dynamique par une étude précoce et régulière.
Je dis franchement que je ne crois pas aux herbicides, quelle qu'en soit la dose (j'évite le mot "merde" devant un jury); le principe de précaution n'a jamais été appliqué et des études de scientifiques sérieux ont été systématiquement tues, la vie de ces chercheurs a sérieusement changé après leurs efforts. Un exemple? Rachel Carson.
2° J'ai pas trop de points là, et comment dire...
Le roundup c'est bien!

Pas de planchettes mais...

220 scans en couleur!

comment améliorer mon taillis sous futaie ?

  • Profitant d'une coupe d'amélioration de la futaie sus-jacente (éclaircie), ayant repèré des arbres d'essences précieuses, sains, à cime équilibré et au tronc déjà bien formé, j'en désigne 50 à 100 tiges/Ha (voire 150 si la chance me sourit) -préférentiellement francs de pied- que je détoure de façon à permettre un développement optimal de leur houppier. (on les appelera le "premier choix")

  • Toutefois, j'y ajoute un nombre d'environ 500 à 700 tiges qui compléteront la végétation d'accompagnement, renforcée éventuellement par furetage si je n'arrive pas à ce nombre, et qui seront susceptibles en outre de s'incorporer ultérieurement à la réserve. (Ces pieds constitueront mon "deuxième choix") L'important est de ne pas trop dégarnir le couvert afin d'éviter les réactions à l'éclairement (voir point suivant) autant que de favoriser le gainage des arbres devenus objectifs.

  • Tout en n'oubliant pas d'exploiter les arbres de la futaie qui sont alors commercialisables. (Ouverture du massif)
Le nombre total de tiges présentes dans la parcelle devrait tourner aux alentours du millier.

Le tout sans omettre, si ce n'était déjà fait, d'installer les cloisonnements nécessaires pour la vidange des produits (en profiter également pour améliorer la désserte des parcelles) et enfin de ne pas oublier de ré-éclaircir en fonction de l'évolution, en tout cas dès que le massif se sera refermé...

Ces opérations vous sont décrites en détail dans le manuel du professeur HUBERT (Institut pour le développement forestier) 1981 intitulé : Amélioration des taillis par balivage intensif.

jeudi, mai 31, 2007

qui ????

Mr et Mme "Saucesurmesfrites" ont un fils.
Comment se prénomme-t-il ??




je deviens fou, je pense...ou bien est-ce la fatigue ?

les pensées de Jennifer....

S'il vous reste quelques minutes non consacrées aux révisions indispensables, et si la notion de forêt résiliente, à peine évoquée au cours, vous semble devoir être approfondie, allez franchement vous perdre un instant sur ce lien....

Autant savoir...comme dirait l'autre

  • La dose létale 50 ou DL50 (LD50 en anglais pour Lethal Dose 50) ou CL50 (concentration létale 50) est un indicateur quantitatif de la toxicité d'une substance.

  • Cet indicateur mesure la dose de substance causant la mort de 50 % d'une population animale donnée (souvent des souris ou des rats) dans des conditions d'expérimentation précises. C'est le poids de substance nécessaire pour tuer 50 % des animaux dans un lot. Elle s'exprime en milligrammes de matière active par kilogramme d'animal. Plus ce chiffre est petit, plus la substance est toxique. Cette dose n'est valable que pour une espèce précise (le plus souvent le rat) et un mode d'introduction précis dans l'organisme (ingestion, inhalation, application cutanée). Notons toutefois que la DL 50 peut varier, parfois fortement, en fonction du solvant utilisé ainsi qu'en fonction du sexe de l'animal. Ces chiffres ne sont pas directement extrapolables à l'homme.
    Autour de 50 % de mortalité, de toutes petites variations de dose donneront de grandes variations dans le pourcentage de morts, ce qui a fait retenir cette valeur clé de 50%.

  • La DL 50 est le plus souvent exprimée pour une ingestion orale chez le rat. La DL 50 mesurée par application dermale chez le lapin donne une information complémentaire sur le danger d'une substance. La valeur par ingestion est le plus souvent plus faible que la valeur dermale.

  • Ces mesures ne donnent toutefois qu'une idée partielle de la toxicité d'une substance, à laquelle il faut rattacher l'existence ou non d'un antidote. Ainsi, le parathion éthyl, malgré une DL 50 orale aiguë de 3,6 mg/kg, est relativement moins dangereux que le paraquat (DL 50 de 236 mg/kg) car il existe un antidote efficace contre le premier mais aucun contre le second. Il est commun d'affirmer que les pesticides ayant une DL 50 orale inférieure à 50 mg/kg constituent des substances chimiques extrêmement toxiques pour l'homme.
    Dans la pratique, il est également important de connaître la DL 50 du produit commercial utilisé. Celle-ci est calculée à partir de la concentration de la matière active dans la formulation au moyen de la formule suivante : Toxicité de la formulation (en mg ma/kg) = (DL 50 matière active x 100) / % matière active de la formulation

In extenso de Wikipédia
Il faut bien avouer que ces renseignements dépassent -et de loin- ce qu'il nous est demandé de connaître.

samedi, mai 19, 2007

Voici donc un peu de lecture pour les (trop) longues soirées de révision :

Vous m'en direz des nouvelles....

mercredi, mai 16, 2007

Espaces naturels

Cette revue fort intéressante propose ses 14 premiers numéros en téléchargement.
On y parle d'espaces naturels, de forêts, de corridors écologiques mais aussi du contrôle de la fougère aigle, etc etc

jeudi, mai 03, 2007

Adoxaceae

Selon ce bon Peter (ça ne te dérange pas que je te tutoie, Peter?), Adoxa est seule dans sa famille.
Désolé, Peter, mais c'est faux.
D'abord, Adoxa est seule dans son genre dans nos contrées, ça c'est vrai, mais il y a d'autres contrées en ce bas monde.
Ensuite, Viburnum et Sambucus ont abandonné les caprifoliacées pour rejoindre les adoxacées!!

mercredi, mai 02, 2007

La gaume et ses cuestas

Une rapide explication du sous sol et du relief Gaumais, si par hasard on vous posait la question à un cocktail!


La Gaume fait partie du bassin de Paris; dans le coin s'étendait une mer qui s'arrêtait contre les Vosges, les Ardennes et l'Eifel. Pendant tout le jurassique, cette mer a déposé force sédiments.
Ces couches sédimentaires ont été inclinées par divers bouleversements géologiques pour former une alternance monoclinale, c'est à dire une succession de couches toutes orientées dans le même sens et avec un angle non nul par rapport à l'horizontale.
Comme un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, sans plus attendre je vous dévoile mon oeuvre.


Sur mon dessin, les couches (ou séries de couches) sédimentaires dures sont figurées avec un motif de briques (A); ce sont des grès et des calcaires.
Les couches plus tendres, marnes, schistes et argiles sont colorées en vert (C).
Au fil du temps, l'érosion a sculpté différentiellement les zones dures et tendres, et l'alternance fait que dans les vallées (B par exemple), on a un versant abrupt vers le nord (la gauche sur mon dessin) et doux vers le sud.
Les rivières importantes comme la Semois s'étendent donc d'est en ouest (B), et sont dites orthoclinales (elles sont dans la direction orthogonale au plissement), en creusant ce relief en dent de scie.
Ces crètes asymétriques sont désignées sous le nom de cuestas.

lundi, avril 30, 2007

Les mespiles germains en fleur!

A la faveur d'une promenade matinale, je vous ai rapporté ces quelques clichés.
Sur les versants de la Biesme, dans le bois du Grand Bon Dieu à Thuin, prospèrent de très nombreux néfliers (Mespilus germanica L.).
C'est maintenant qu'ils sont en fleurs, aussi hâtez vous!!
Pour ceux qui devront demain assister à un dîner chez belle-maman et n'auront pas le loisier de les voir par eux même, voici un gros plan que vous pouvez renifler:

Ici une branche prise dans la pénombre en lumière naturelle;

Alors qu'accroupi, j'étais en train de faire une mise au point délicate, je fus surpris par un grand craquement derrière moi: un brocard essayait de renifler mon chapeau! Evidemment la bête a détalé en trois bonds, moi j'étais trop surpris pour pouvoir lui faire le portrait.
J'ai quand même pu tirer celui de cet écureuil roux qui lui aussi semble m'observer... après ce moment de calme il a escaladé une branche et d'un bond a disparu dans la ramure d'un chêne voisin.

jeudi, avril 26, 2007

Géologie de la wallonie

Sur le site de l'ULG, une introduction à la géologie de Wallonie.
Bon c'est une intro mais il y a matière à réflexion ... et digestion.
Probablement un peu trop pour répondre aux questions du jury, mais cela permet d'y répondre, donc "watch this space" comme on dit en Brettonie.

mercredi, avril 25, 2007

Clé de détermination des humus
































































1a Couche fibreuse épaisse (OM) sous OL

MOR

1b Pas de OM

2

2a OF discontinu ou absent

4 (mulls)

2b OF continu

3

3a OH épais (>1cm)

DYSMODER

3b OH mince

MODER

3c OH discontinu ou absent

MULL-MODER

4a Ph >7





4b Ph <7

5

5a OL continu

MULL OLIGOTROPHE

5b OL discontinu ou absent

6

6a Ph >6,5

7

6b OL discontinu (couverture 50%)

MULL MESOTROPHE

6c OL quasi absent

MULL EUTROPHE

7


MULL CALCIQUE

8

MULL CARBONATE




Limites de la clé
1° distinction MORR et
DYSMODER
Le dysmoder peut aussi
présenter une couche assez fibreuse (suivant le type de
végétation présent); c'est souvent une affaire
de spécialiste ou de loupe binoculaire, le mor ne présente
pas ou peu de boulettes fécales (pédofaune pauvre).
2° distinction MULL
EUTROPHE-CALCIQUE
La frontière est
mince, il faut mesurer le Ph de l'horizon A pour les distinguer à
coup sûr
3° mulls carbonatés
Ils présentent des
profils assez variés au niveau de OL; ils ont un Ph > 7.
Les sols de type
« rendzine » sont peu développés:
roche mère calcaire et mull carbonaté par dessus
3° la clé ne
couvre pas les sols hydromorphes

La récolte raisonnée des rémanents en forêt

Un document de l'INRA que j'ai trouvé très intéressant.
La méthode: détermination du risque à prélever les rémanents (pédologie, traitement et essences en places), déduction de la fréquence acceptable par révolution et compensation éventuelle des exports par amendements.

Dans ce document, il y a un nouveau candidat pour le f de l'horizon Of: fragmentation.
Je pense qu'il gagne haut la main.

vendredi, avril 20, 2007

Quand la phytosociologie vient en aide au forestier....

Je vous engage à prendre connaissance ici de l'excellente note rédigée par H. Claessens (Gembloux) intitulée "Observer la végétation pour choisir une essence adaptée au milieu".

Avec en prime quelques écogrammes des principales essences de production (rapportés au massif de Saint-Hubert) pour François....

mercredi, avril 18, 2007

De prunibus

Un petit rappel dendrologique pour distinguer les différents arbres de type "cerisier" de nos forêts.

Tout d'abord, les caractères communs


Comme sur l'écorce de nombreux fruitier, on trouve sur l'écorce des Prunus de nombreuses lenticelles.
Feuilles ovales à lancéolée, finement denticulées, alternes, pétiolées, à stipules caducs.
Fleurs blanches.

Un excellent critère de distinction est la présence de glandes sur le pétiole (ainsi que leur position par rapport au limbe)

Merisier - Prunus avium


écorce qui s'exfolie en lanières horizontales
fleurs et fruits en petits bouquets
fruits rouges puis noirs
glandes sur le pétiole, à la base du limbe de la feuille


espèce neutrocline de demi-ombre, mésophile, sol assez profond, craint les sols engorgés

Cerisier à grappes - Prunus padus


écorce crevassée et malodorante
fleurs en grappes dressées puis pendantes
petits fruits noirs et luisants
glandes sur le pétiole, au contact du limbe de la feuille


espèce mésohygrophyle de demi-ombre; sols très bien alimentés en eau, affectionne les sols alluviaux et donc les fonds de vallée, les forêts ripicoles

Cerisier tardif - Prunus serotina


écorce d'abord lisse puis écailleuse, malodorante
fleurs en longues grappes dressées puis pendantes
petits fruits noirs luisants, calice persistant
pas de glandes sur les pétioles des feuilles
face inférieure de la feuille pubescente (poils souvent roussâtres) le long de la nervure principale; feuille lancéolée

espèce acidophile, sols sableux, mésophile

Cerisier de Sainte-Lucie - Prunus mahaleb


écorce gris-noir, crevassée
fleurs en petits corymbes dressés
petits fruits noirs et brillants
glandes sur le pétiole au contact du limbe de la feuille
face inférieure glabre, feuille souvent pliée le long de la nervure principale

espèce xérophile et calcicole (carrières, éboulis), assez commun dans l'est de la France

Autres prunus


On trouve bien sûr Prunus spinosa, le prunelier, en abondance dans nos haies, talus et lisières, et parfois en sois bois clair; ensuite, il y a les transfuges des jardins et vergers; pruniers et cerisiers. Le Prunus cerasus, qui porte les fameuses griottes, est le plus commun de ces transfuges, et il est assez semblable au merisier; toutefois, il ne porte que très rarement (hybrides nombreux) les glandes caractéristiques et reste un arbre de petite taille
Vous ne trouverez pas de mirabelliers (peut-être en Gaume), ni d'abricotiers ou de pêchers, mais tous ces fruitiers à druppe sont du genre prunus.

Détail amusant


On divise parfois le genre Prunus en sous genres; pour ce qui est des espèces décrites ci-dessus, il s'agit des genres Cerasus - cerisiers et Padus - merisiers; avec Prunus mahaleb, notre Prunus avium, que nous appelons communément merisier, est classé dans le sous-genre Cerasus...

vendredi, avril 06, 2007

activité martiale ter

Petite suite sous le soleil,



Côté sud d'une montagne chére au coeur de notre ami le dottore


Petit exercice de recherche dans vos grimoires

Le nouvel ami de Jean



Vous aviez déjà ranger vos grimoires?


Remarques; les autres photos ne seront pas publiées sur le blog
de plus un certain nombre ont été censurées!

jeudi, avril 05, 2007

Activité martiale

Comme promis voici quelques moments de notre ballade en Gaume
Parlons sport

A vos bouquins.


Caractéristique, n'est-il pas

Ayez une pensée émue pour cette pauvre petite créature

Spécialement pour notre ami Jean

mercredi, avril 04, 2007

activité martiale

Difficile de décrire en quelques mots une journée aussi chargée, donc en résumé:
  1. Beaucoup d'exercices (montées et descentes) et de sensations fortes grâce à notre transport en commun (certains dos et arrières trains s'en souviendront).
  2. Notre folie a causé une victime malheureuse; un petit triton qui avait oublié de regarder avant de traverser devant les roues.
  3. Un stress énorme devant nos mines patibulaires pour un magnifique lézard des souches.
  4. Quelques plantes rares se sont prêtées volontiers à l'expertisse de nos spécialistes.
  5. Jean tombé amoureux de Bambi et voulant le ramener chez lui.
  6. La jalousie créée par l'espace de "jeux" dont disposent nos hôtes.
  7. Une journée beaucoup trop courte.
  8. A refaire dans un mois ou deux lorsque toutes les orchis, arnica et autres plantes seront en fleurs et a même d'assouvir le vice de nos plus fanatiques.

ps: suite a des problèmes rencontrés avec blogger, vous devrez attendre quelque peu avant de découvrir les images de notre escapade.

Merci à Eric d'avoir déjà publié une photo de notre mode de transport en commun bien pratique mais peu ergonomique


la sortie "martiale" aux confins de l'Ardenne et de la Lorraine à peine terminée, voici une nouvelle proposition émanant de Benoît Sottiaux.
Il s'agit d'un week-end d'étude géologico-botanico-...naturaliste à Chiny à l'occasion de la Pentecôte.

Vous trouverez les modalités d'organisation et de participation dans ce document. Voici une excellent opportunité pour ceux qui manquent de pratique en matière de détermination autant qu'un moyen idéal de décompresser avant la dernière ligne droite : la session de juin...

dimanche, mars 11, 2007

Observations.

Je suis amateur de toutes vos observations ornithologiques, particulièrement en cette période de retour des estivants.

Communiquez moi tout ce qui vous semblera intéressant.

A signaler depuis le milieu de la semaine écoulée :

  • Phylloscopus collybita (postes de chant)


  • Alauda arvensis (chants en vol)


  • Sylvia atricapilla (début des chants de cantonnement - ce jour près des habitations.)