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samedi, avril 29, 2006

Dur, dur...

En fin de sortie, il arrive de craquer....même aux meilleurs !

vendredi, avril 28, 2006

Ptéridophytes.








A l'instar de ce qui fut fait pour les bryophytes, voici les généralités (en couleurs), tirées du même ouvrage que précédemment (avec les mêmes réserves d'ailleurs...)

certains me disent que les scans ne sont pas très lisibles. De fait, ils sont réalisés en format JPEG, en résolution minimale pour prendre le moins de place possible. Il est donc hautement recommandé de les sauvegarder dans vos images où vous les lirez avec votre programme d'édition des dites images ou alors vous les imprimer en page entière et ils sont alors parfaitement déchiffrables...

Confirmation....

Pour info, Mr Mangeot, vient de me confirmer que la "Lathrée écailleuse" était bien le parasite évoqué lors de la sortie LLN et aperçu (à l'état végétatif) dans la zone marécageuse.

A bon entendeur...

jeudi, avril 27, 2006

Quelques moments de la vie des bûcherons dans les bois de Mettet.....



La préparation de l'angle de chute (essentielle pour limiter les dégâts au sol) sinon gare au PV pour "bris de réserve" !
La jonction est presque aboutie.....
"Consummatum est ....."
Le parement du pied pour limiter les dégâts de débardage (roulement de la grume sur elle-même, effet de soc, etc....)
La mise à quai......
qui ne se fait pas sans certains inconvénients : les chevaux vapeurs sont éminemment plus destructeurs que les chevaux crotins (Il est vrai que question rentabilité pour l'acheteur, il n'y a pas photo.....)
Inspection visuelle et sommaire des grumes
Vérification par l'acheteur du coefficient de défilement annoncé (Ouais, cela ira pour cette fois....!)
Une petite grume malheureusement bien "roulée" (2 fois) !
Ce qu'elle aurait pu donner comme bille de chemin de fer.....
Quelques pattes de chat....
Ou encore, cette fameuse loupe, qui -si elle n'est pas creuse- pourrait donner un beau résultat en marqueterie.....
Non loin, le fendage des bûches (sans peine mais bruyant !)

mardi, avril 25, 2006

Etudiants en sylviculture de Couillet

Petite réflexion sous forme de citation du philosophe allemand Nietzsche tirée de son oeuvre "humain, trop humain" :

"Si l'homme aspire tant à se retrouver seul dans la Nature, c'est parce que elle ne le juge pas, n'a pas d'opinion sur lui et garde le silence"

Eurêka...

Les participants de la sortie de Lauzelle se rappeleront sûrement qu'au nombre des parasites qu'il a évoqué, Mr Mangeot avait parlé (très rapidement) d'une "Lastrée clandestine" (ou quelque chose approchant sur le plan phonétique), parasite de l'aulne.
Dans sa logorrhée verbale, il avait passé sous silence l'appelation latine; tant et si bien que sur base de sa dénomination vernaculaire, je n'avais rien trouvé (n'est-ce pas François ?).

Aussi sur base des quelques éléments végétatifs tout à fait naissant, ai-je trouvé qu'il devait s'agir de : la Lathrée écailleuse (Lathraea squamaria) de la famille des Orobranchacées, plante achlorophylienne parasitant divers arbres et arbustes (frêne, érables, ormes, noisetiers,... ) neutrocline et hygrocline donc plante de ripisylve (en particulier des aulnaies rivulaires).... Son modus operandi : elle insère ses suçoirs ('haustorium') dans les vaisseaux de xylème et y puise l'eau et les sels minéraux. Elle ne s'en contente pas puisque sans chlorophylle, elle dépend des substances organiques véhiculées par le liber. Le nom de genre du grec 'Lathraios' signifiant caché, il évoque le caractère quasi exclusivement souterrain du végétal, renforcé par le nom de l'espèce 'squamarius' qui se rapporte aux écailles charnues de son rhizome qui sont des feuilles transformées (cataphylles). La transpiration est assurée par les feuilles caulinaires, roses, écailleuses également.
je m'arrangerai pour avoir prochainement des photos d'un développement plus avancé...

Etudiants en sylviculture de Couillet

Bonjour à tous!

Je suis heureux et honoré de pouvoir participer à ce blog particulier.

lundi, avril 24, 2006

Bon, revenons à nos moutons...

Quelques floraisons pêle-mêle que je vous laisse le soin de déterminer au fur et à mesure.....











dimanche, avril 23, 2006

Fantôme parenchymateux....


ou : les restes diaphanes d'une feuille d'Ilex aquifolium, délaissés par les enchytréides et autres humificateurs....
(pas vrai Gaëtano....!)

jeudi, avril 20, 2006

Bryophytes, suite...

Pleins feux sur les 3 genres : Leucobryum, Polytrichum et Funaria...
Pour Polytrichum, seul "commune" est illustré (à voir aussi "formosum" et "piliferum" - dont les corbeilles à anthéridies rouge carmin sont visibles sur la page du message précédent consacré au cycle de reproduction.)


Classification : les bryophytes....généralités

Je vous laisse le soin de surligner (ou souligner, c'est selon....) les mots clés contenus dans les pages qui suivent; le schéma du cycle de reproduction est assez simpliste, je dirais : basique; à vous de replacer les cycles haploïde et diploïde au bon endroit !




Ces pages sont tirées d'un ouvrage collectif réalisé sous la
direction de Jean Marie Polese, intitulé "Fougères et mousses " paru aux éditions Artemis en 2002. N'y ayant vu aucune restriction de
citation ou d'utilisation sous forme d'extraits, je me suis senti fondé à vous
en faire part....(on le trouve actuellement un peu partout : Traffic, Carrefour
pour un prix modique)



Je vous rajoute un schéma plus complet que vous pourrez retrouver ici

mardi, avril 18, 2006

jeudi, avril 13, 2006

Lauzelle, une forêt jardinée.....

Du temps, du temps et encore du temps, voilà ce qu'il faut pour obtenir ce que nous avons observé aujourd'hui.

Une forêt jardinée, (par place ou pied par pied) intégrant le principe de la plantation à large écartement, en demande en effet énormément en ce sens que chaque sortie du forestier doit porter.... Sécateur en poche, il doit défourcher sans relâche, affaiblir les tires-sève et oser ce que l'on pourrait considérer comme impensable : installer châtaigniers, chênes rouges d'Amérique et Douglas (voire du Pin de Weymouth) sur sols podzollisés ou profiter de chaque inclusion argileuse sur sol sablonneux pour multiplier les fruitiers sauvages, pyrrhus et malus entre autres.
Et si les sols se dégradent laissant se développer les houx par exemple, ne pas hésiter à les éduquer pour en obtenir des billes dignes d'être exploitées.



Par ailleurs, sur un territoire somme toute relativement limité mais par contre bien giboyeux (de l'ordre de la cinquantaine de chevreuils pour 200 hectares, dont les seuls prédateurs sont les voitures circulant sur les artères bordant le bois) on ne remarque pas de dégâts particulièrement évidents. Il n'y a cependant ni protection collective ni protection individuelle. Les marques d'abroutissement sont concentrées et dirigées par le gestionnaire. Favoriser le recru ligneux, maintenir une régénération naturelle dense et insérer des arbres "pièges" sont autant de facteurs capitaux pour détourner l'attention des herbivores...

Alors que le but avoué de cette gestion est de s'approcher au plus d'une sylviculture "pro sylva" qui saura favoriser au mieux, dans ces peuplements mixtes, les essences minoritaires; la façon dont sont protégées (et même étendues) les zones humides et marécageuses peut paraître artificielle.


Mais il faut avoir à l'esprit que cette forêt "universitaire" est aussi laboratoire de recherches en ingéniérie forestière (matériel ligneux et techniques de gestion) ainsi que lieu d'éducation et d'incitation au respect de la Nature : ceci peut expliquer cela....

Ce qui est possible ici ne le sera pas forcément ailleurs ! Mais le tout est de le vouloir et surtout d'essayer par respect pour les arbres qui finiront par nous enterrer, dirait Jean-Claude Mangeot !...

En attendant nous sommes toujours bien
vivants !!!