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dimanche, août 03, 2008

Sic transit gloria mundi...

La fierté du Plateau de la Croix Scaille a vécu !
Cette quatrième tour commémorative, prouesse technologique mettant en valeur le patrimoine forestier local, n'aura finalement pas tenu ses promesses.

Les Douglas qui formaient l'essentiel de la structure, pour des raisons encore inexpliquées, ont rendu l'âme; au grand désespoir des promoteurs de l'ouvrage.

"Sabotage..!" penseront certains ? En tout cas, plus jamais de fin de journée à contempler le paysage à perte de vue.

Diverses alertes avaient cependant déjà retenti : apparition de sporophores divers, processions de fourmis,... Depuis quelques temps, elle restait invariablement inaccessible, sans indication précise des raisons qui justifiaient cette situation !

Mais les quelques photos qui suivent (que nous devons à Guy, en mission dans la région...) montrent combien il était temps de réagir promptement ! Ainsi donc, le conseil communal de Gedinne a finalement décidé, début juillet, de la fin du symbole cher à tant de visiteurs.


Le but était - tout en évitant la catastrophe à laquelle on pouvait raisonnablement s'attendre à terme - de récupérer à tout le moins sa structure métallique si dispendieuse; attendu par ailleurs que la réfection eût été par trop onéreuse ... N'oublions pas qu'érigée en 2001, elle avait nécessité une dépense de plus de 700 000 euros dont 40% pris en charge par l'Europe (50% par la RW et le solde par la commune)!
Maintenant, reste que la réputation des Douglas indigènes en a pris un coup; les autorités locales qui les avaient fournis, ont par ailleurs précisé qu'elles avaient scrupuleusement respecté les prescriptions des concepteurs de l'ouvrage pour assurer la conservation des grumes, déjà connues pour leur estimée longévité...
Le résultat n'aura pas été très concluant !

R.I.P
(ni fleurs, ni couronnes)

jeudi, juillet 03, 2008


...Pour écouter le murmure de la brise légère, le crissement des orthoptères et le craquement des glumes sous le soleil....autrement dit : le chant du monde !

lundi, juin 23, 2008

Haunting the wood of Blaimont....




Eden of sedges and grasses...



And .....finaly, meeting the White Water's Elve, known as Alburnus !


samedi, avril 19, 2008

Prochainement....

...je guiderai sur le réseau ELFE soit au départ de la ferme Jacob soit directement au départ de la Tour du Millénaire. Avec une incursion obligatoire dans la Fange de l'Abîme où des repérages ont été faits récemment avec Guy. Amateurs de joncs et carex, préparez vos clés de détermination ! Les ornithos ne seront pas déçus non plus.


De plus amples renseignements suivront.


Photo Thibaut

vendredi, février 01, 2008

Restauration hêtraie à Luzule

Bonjour et bonne année à tous,

Voici quelques nouvelles du projet Life Plateau des Tailles: (http://biodiversite.wallonie.be/offh/LIFEPLTTAILLES/home.html). Vous trouverez ci-dessous un petit article traitant de la restauration de la hêtraie à Luzule.
Dans ce but des zones de régénérations ont été délimitées. Principalement là où le hêtre a du mal à se régénérer naturellement: zones où la maladie du hêtre a sévi entrainant une exploitation annuelle des arbres malades, une compaction des sols et un peuplement incomplet. Ces zones d'environ 1 hectare sont cloturées à une hauteur de 2 mètres afin de protéger la régénération à venir contre la dent du gibier, plus qu'abondant dans la région. Dans ces exlos sont prévus:

    1. un travail du sol au crabe ou au rotavator pour favoriser la régénération naturelle sous les semenciers envahis par les herbacées (canche flexueuse et jonc) . Il est intéressant de comparer ces deux techniques.
      • Le rotavator est une machine très maniable avec possibilité de soulever le rouleau ce qui permet d'approcher de près les troncs sans abîmer les racines. De plus il permet un ameublissement important.
L'expérience a déjà été menée sur d'autres parcelles non clôturées avec un résultat très intéressant. On a une couverture de semis sur environ 85% de la parcelle. Actuellement ces semis font 1 mètre.
      • Le crabe est une charrue forestière. Celle utilisée dans cette opération nous montre que cette dernière permet un retournement grossier du sol.

Il est nécessaire de croiser les passages afin de l'ameublir d'avantage

Un aute inconvénient est que le tracteur utilisé pour tracter cette objet bien lourd doit être puissant et donc peu maniable. Ce qui empêche de travailler le sol à proximité des hêtres et laisse des vides.


De plus, de part son poids, cette charrue ne peut -être soulevée lors d'un passage sur les racines du hêtre, ce qui provoque des dégats sur ces dernières.



2. Après un andainage ponctuel des rémanents dans les trouées sont prévus des plantations par bouquet (environ 50 à 150 plants) en bouleaux, chênes et hêtres afin de diversifier les essences. En effet, sur le plateau on ne trouve plus que du hêtre. Le chêne et le bouleaux sont plantés avec un écartement de 2*2 m et le hêtre à 1,5*1,5m. Le but n'est pas de faire du bois de qualité.

Une difficulté à l'avenir sera la gestion de l'exploitation dans ces exclos. Actuellement, plusieurs hêtres adultes sont encore susceptibles d'être atteint par la maladie du hêtre. Hors les communes souhaitent que l'on exploite ces arbres qui ont encore une valeur. Il faudra être attentif et délicat afin de préserver au maximum les plantations et la régénération naturelle attendue....

Au plaisir de vous voir au cours d'une visite sur place.


François

samedi, janvier 26, 2008

Les affaires reprennent.


Pour amateurs, ayant enfants à occuper pendant les congés de Carnaval...

Enfin, des schémas clairs et précis indiquant les dates d'ouverture ! A voir sur le site de la Maison de la Pêche.

lundi, janvier 14, 2008

Subventions à la forêt privée...Quoi de neuf, Docteur ?

Les nouveautés en la matière s'articulent autour de quatre axes.

  • D'abord, il faut savoir que la diversification des essences caducifoliées est prônée; particulièrement en insistant sur la régénération en chênes indigènes (jusqu'à 3.200 euros/ha - toujours avec un plafond de 5 ha/an/personne ou 10 ha/an pour les groupements forestiers.)
  • L'épicéa occupant une place suffisemment importante dans nos forêts (d'ailleurs pas toujours en station optimale), sa régénération ne sera dorénavant plus subventionnée. (Il en est de même pour les peupliers cultivars.)
  • L'adhésion indispensable à un système de certification forestière (PEFC, FSC) est un préalable obligatoire au régime des subventions.
  • Enfin, les démarches administratives ont été assouplies en ce qu'introduite après la fin des travaux, la demande acceptée sera liquidée en une fois et après une seule vérification sur le terrain.

Pour le surplus les conditions antérieures sont maintenues : concernant les surfaces minimales de régénération (en plein ou par cellules), le choix d'essences parfaitement en station, l'utilisation de provenances recommandables, la hauteur de 5 m pour la régénération naturelle, la date des factures attestant des travaux et les densités maximales ou minimales.