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vendredi, juin 29, 2007

Nature mosane


A la une de l'actualité récente, ces diptères du genre Pericoma (ou Ulomyia), envahissant la meuse namuroise au niveau d'Andenne, qui créent bien des embarras aux riverains des lieux où ils ont décidé de se fixer. Il ne vous aura pas échappé qu'il ne s'agit bien sûr pas d'un élément particulièrement révélateur de la pureté des eaux locales; attendu que les larves de ces insectes (tous les diptères en général) caractérisent , avec les tubifex (protégés) et les aselles, les moins saines d'entre elles...


D'un autre côté, il est mentionné que leur présence, pour désagréable qu'elle puisse être, ne devrait pas s'avérer dangereuse pour l'homme, du moins cela fut dit sur les ondes. Vous noterez cependant au passage qu'ils rentrent dans le sous-ordre des Nématocères - voir les antennes notamment - (comme les Culex et autres Anophèles), qu'ils s'agit donc d'insectes piqueurs-suceurs, potentiellement vecteurs de maladies... Leur présence serait-elle le résultat d'une poussée "méditerranéenne" induite par les changements climatiques. A quand une épidémie de Chikungunya dans la vallée mosane ??


Cette photo de larve (aquatique comme il se doit) afin de permettre à notre Sauveur de "moucher" si le coeur lui en dit ! Elle vaut bien un chironome ou une simulie.

vendredi, juin 22, 2007

Sincères félicitations à tous...
Mais point n'est question de nous reposer sur nos lauriers
Sortez, sortez et sortez, le terrain est la seule vérité
Que ce soit pour vous perfectionner en matière de chants d'oiseaux
(C'est le moment Henri...)
Que ce soit pour parfaire votre connaissance des plantes indicatrices ou autres
(Il est prévu une sortie du CNC le 30/06 à Olloy : joncs et carex)
Que ce soit pour vous intier aux techniques de balivage intensif
(Je vais mettre sur pied un exercice dans le bois de Mariemont...si j'obtiens l'accord des préposés !)
Ou tout simplement pour profiter de la Nature sans laquelle nous ne sommes finalement pas grand chose....

jeudi, juin 21, 2007

L'arithmétique selon Oncle Raphaël...


Du cubage selon les gens savants : le cubage Newton


"...alors en fait dans cette formule, on donne une pondération plus élevée à une seule mesure intermédiaire; pour un tronçon de cône parfait ca ne change rien, puisque dans ce cas la valeur intermédiaire est identique à la moyenne des valeurs extrêmes:

(So+4Sm+Sx)/6= (So+ 4x(So+Sx)/2+Sx)/6

[puisque Sm=1/2 (So+Sx) pour un tronçon de cône**]

=(3So+3Sx)/6=3/6(So+Sx)=1/2(So+Sx)=Sm


Cependant, si la décroissance n'est pas régulière sur tout le tronc, Newton rend mieux compte de l'irrégularité (de forme parabolique)source: Dr Bentouati Abdallah (sans dec!!! un mémoire que j'ai téléchargé Dieu (enfin Allah) sait où, avec le nom tu devrais pouvoir le retrouver)

Bref: Newton -> 3 mesures, rien d'extrapolé


Pour Simpson, la formule développée est une somme de billons Newton, qu'on peut évidemment simplifier (ce que d'aucun essaie de faire en se plantant), mais la formule simplifiée dépendra du nombre de billons: là effectivement, tu as besoin de plusieurs mesures.


A noter que pour ces formules, tu ne vas JAMAIS extrapoler une circonférence avec un défilement; faire cela, comme la décroissance est supposée constante, revient à utiliser la formule du cône tronqué, autrement dit le bon vieux Huber(t?)"
CQFD.

**voir le rapport de surface pour le volume Smalian

Ndlr : Le fameux Simpson dont il est fait mention ci-dessus ne se prénomme pas Omer ; pas plus qu'il ne s'agit d' Helmut pour Newton !

mercredi, juin 20, 2007

Affaire à suivre

Une université allemande a mis au point un logiciel dénommé ProFor (TM) qui permet de juger de la praticabilité des sols à l'occasion de l'exploitation forestière.

Ayant paramètré la texture du sol, son volume en eau retenue, le type de machine à faire rentrer dans les cloisonnements et les spécifications des pneumatiques qui l'équipent, le logiciel permet de visualiser les différents niveaux critiques quant aux dégâts qui pourraient être causés au sol. Des interdictions de passage ou des restrictions au niveau de la charge pourraient être édictées en fonction de la météo présente ou annoncée.

A quand une clause du cahier des charges précisant que seul un Timberjack avec l'informatique embarquée, pourra circuler sur les parcelles !...

Peut-être éviterait-on cela ?

mardi, juin 19, 2007


Les hippopotames ardennais doivent se garder ! Les vautours fauves tournent au dessus de nos têtes... Ils ont été vus à Virelles. Si vous êtes de sortie ce samedi, pensez à me ramener quelques rémiges.

lundi, juin 18, 2007

chauffage...(suite)

Pour François (ou quelqu'un d'autre) qui a perdu ses notes.
Souvenir d'un chêne pour lequel la cause semble entendue....

Pour moi, il ne s'agit pas d'Heterobasidion (pas de marge enroulée) mais plutôt du classique Fomes fomentarius, voire d'un Phellinus (igniarius ?). Les carpophores ont été arrachés et déposés au pied depuis quelques temps et sont défraîchis. La solution ultime réside dans la réalisation d'une sporée et l'étude de celle-ci sous binoculaire....J'ai pas le temps !

dimanche, juin 17, 2007

bois chauffage

Est-ce que quelqu'un a une idée sur la provenance, la qualité et le rendement calorifique du bois de chauffage ?

Hippo Ardennais?

Spécialement pour mon ami Guy...


vendredi, juin 15, 2007

C'est la guerre !

A vos bazooka ou autres lance-flammes, l'ennemi est à nos portes....dirait l'énorme André, démissionnaire !

Si vous optez pour la lutte intégrée, voire la lutte biologique, n'oubliez pas de réserver vos stocks de Bt (consultez Google pour connaître les disponibilités et les meilleurs prix).

Bonne chance et que la Force soit avec vous....

mercredi, juin 13, 2007

C3, C4 et CAM, cycle de Calvin

Suite à la requête anonyme, voici une petite explication.

A Mr Anonyme: bon maintenant si tu veux vraiment des détails sur la photosynthèse en C3, voir après le beau dessin, mais en général quand on parle de ça, c'est qu'on cherche la différence C3/C4/CAM

En fait C3 c'est la longueur de certaines chaînes carbonées du cycle de Calvin:

Dans le cycle en C3, la première synthèse produit une chaine 3 carbones; dans les plantes en C4,il y a deux types de cellules photosynthétiques: les cellules du mésophyle de la feuille ajoutent un CO2 à une chaîne à 3 C grâce à une hormone fixatrice de CO2 très efficace même à basse concentration de CO2; ce composé à 4 C est refilé à une cellule d'une gaine qui encercle les nervures; une fois dans cette cellule, le CO2 est libéré, et un composé 3C en résultant repart faire son travail de fixation dans la cellule du mésophile; bien sûr, dans la cellule de la gaine, le cycle de Calvin (donc avec des C3) démarre ensuite avec le CO2 fournit.

Avantage: dans le cycle en C3, la fixation se fait par une enzyme qui fonctionne mal par temps chaud et sec (les stomates sont plus refermés, la concentration diminue et donc le rendement de la photosynthèse diminue aussi); le rôle de la mécanique C4 est de fournir du CO2 suffisamment concentré au niveau des cellules de cette gaine dont j'ai oublié le nom mais bon j'ai 2 bouquins si tu veux.

Exemples de plantes C4: maïs, canne à sucre... je ne pense pas qu'il y ait des plantes indigènes.

Il y a aussi les plantes CAM, qui sont une adaptation à la sécheresse, et là je sais que certaines indigènes en bénéficie: les joubarbes (et autres crassulacées) par ex.

CAM vient de Crassulacean Acid Metabolism; le CO2 est absorbé dans la nuit; le jour on ferme les portes et on utilise les acides organiques formés la nuit comme source de CO2, mais ce petit manège se passe dans les mêmes cellules, c'est simplement décalé dans le temps.

Alors une rapide explication du cycle de Calvin, sans garanties (ça fait tout juste 21 ans que j'ai passé mon examen de biochimie :) et j'ai pas mes livres sous la main), sur base de ce dessin


Quelques explications rapides

Légende
Atome noir=carbone, rouge=oxygène, petit blanc = hydrogène et rose=phospore
Alors quand il y a un rose entouré de 4 rouges dont un attaché à un C, c'est un radical phosphate
Rubisco=enzyme fixatrice de CO2 dont je parlais plus haut
ATP: adénosine triphospate: c'est une des deux "piles" chimiques: en se débarassant d'un de ses phosphates, elle "libère de l'énergie chimique" et devient de l'ADP: cette pile est rechargée par les réactions photochimiques (ADP->ATP) et on peut dire que le rôle de la respiration au niveau mitochondrial est de regénérer l'ATP à partir des réserves.
NADPH (nicotinemachinchose) c'est l'autre pile chimique et est aussi regénéré par les réactions photochimiques.

Dans le cycle il y a 3 parties:
1° fixation du CO2 (en présence de l'enzyme): un C5 plus un CO2 donne 2C3

2° les C3 sont réduits en aldéhydes et après réduction, soit qu'ils sortent du cycle (et sont utilisés comme "briques de base" pour construire du glucose ), soit qu'il servent à

3° regénérer le C5 et c'est repartit!

Donc c'est pas si compliqué, sauf que je me rends compte que sur ce dessin pourri le "produit"s ort trop tôt du cycle: le C3 qui s'échappe en haut à gauche n'est pas encore un aldéhyde; je suis assez sûr que c'est après réduction que ça sort enfin bref...
Faudra vérifier dans "Physologie végétale"; j'en ai un exemplaire quelque part et il y en a un dans la bibliothèque de l'école.

Les examens me donnent des gaz!

Je me souviens bien que la saturation de l'O2 dissous a donné quelques soucis (intestinaux? ) à certains, aussi voici un petit rappel et une explication théorique imagée qui aidera à fixer les choses.
Tout d'abord remarquons les moeurs dissolues du participe passé de dissoudre!
Dissous au masculin, dissoute au féminin, de quoi faire prendre une aspirine (effervescente) aux réfractaires de l'orthographe... enfin bref, je m'éloigne du sujet.

La température et les changements d'état

Commençons par la nature de la température: en fait c'est la mesure du degré d'agitation moléculaire dans un corps.
A l'état solide, les molécules sont peu agitées: l'énergie qu'on leur communique les fait "sautiller sur place"; si cette énergie augmente, elle devient suffisante pour briser les liens qui arrangent les molécules régulièrement dans le solide; les molécules se mettent à tournoyer les unes autour des autres, les liens entre elles se faisant et se défaisant; on est alors dans l'état liquide.
Si la température augmente encore et que l'énergie des molécules est nettement supérieure à celle des liens, alors elles bougent dans tous les sens en se cognant les unes aux autres et en rebondissant, tout ceci prend évidemment beaucoup de place, et on passe alors à l'état gazeux (1).

La dissolution

Imaginons maintenant un gaz à la surface du liquide: ses molécules vont très vite, se déplacent dans tous les sens et certaines à travers la surface du liquide; une fois sous la surface, la molécule de gaz est ralentie car il y a nettement moins d'espace libre (2); éventuellement, puisque les molécules de liquide bougent quand même, la molécule de gaz sera éjectée mais statistiquement et à l'équilibre, autant de molécules vont rentrer et sortir (3).

La pression

La pression qu'un gaz exerce sur l'eau va augmenter la proportion de gaz dissous: imaginez qu'on presse le gaz sur la surface du liquide; on augmente le nombre de molécules dirigées vers le bas.
C'est la loi de Henry (et oui!): "A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide".
Une preuve? Une bouteille d'eau gazeuze! Avant que vous ne l'ouvriez, la pression dans la bouteille est plus forte que la pression atmosphérique: une fois ouverte, la quantité de CO2 dissous dans le liquide diminue rapidement; le gaz excédentaire s'échappe en formant des bulles (n'oubliez pas de remettre le bouchon) .

La température

Ah enfin le coeur du sujet!!!
Si vous avez suivi mon explication sur la nature de la température, c'est intuitivement facile à comprendre: si le liquide est plus chaud, ses molécules se déplacent plus vite, en cognant plus fort les unes sur les autres: des molécules sont donc éjectées du liquide plus facilement et se retrouvent à l'état gazeux; bien entendu, ces molécules peuvent être des molécules de gaz préalablement dissous.
Si la température augmente, l'équilibre est déplacé et la quantité de gaz dissous sera moindre. CQFD!!!
Quelques chiffre sous une atmosphère: O2 ->H2O 10 mg/L à 12 °C, et 14 mg/L à 0°C.

Le "remuage"

Si on agite un liquide, on augmente la surface d'interface liquide/gaz et on favorise la dissolution; de même si on fait passer un courant de bulles dans un aquarium: plus l'interface liquide/gaz est étendu et plus les molécules de gaz ont de chances de passer dans le liquide. Notons qu'en remuant, on augmente la quantité effective de gaz dissous... et PAS la quantité maximale de gaz que le liquide peut dissoudre: d'ailleurs, dès la fin du traitement, des bulles se forment rapidement et évacuent l'excès.
Ainsi dans un torrent froid et bien remué, la quantité d'oxygène dissous est la plus grande... on est proche de la saturation...

La saturation

Il existe une limite théorique à la quantité de gaz dissous, dépendante de la pression, de la température, de la nature du gaz et du solvant (loi de Henry);
quelques chiffre sous une atmosphère: O2 ->H2O 10 mg/L à 12 °C, et 14 mg/L à 0°C.
C'est le maximum d'oxygène que l'eau peut contenir, mais il peut y en avoir moins, par exemple s'il est consommé par des réactions chimiques, comme par exemple la respiration des poissons et surtout des plantes aquatiques qui prolifèrent l'été dans les milieux eutrophes ou eutrophisés...
Le degré de saturation d'oxygène est simplement la quantité effective (mesurée) d'oxygène par rapport au maximum théorique à cette température.
Ainsi, si on mesure 7mg d'O2 à 0°C dans une eau, elle est saturée à 7/14, soit 50%




(1) ne pas confondre avec l'état vaseux qui suit l'abus d'alcool; l'état gazeux suit l'abus de cassoulet
(2) en fait, quand j'écris molécule de gaz, c'est une simplification: ce qui fait qu'un corps est gazeux, liquide ou solide, c'est l'interaction entre ses molécules et en entrant dans le liquide, la molécule de gaz devient molécule du liquide
(3) notons aussi que l'eau, par exemple, est aussi en équilibre avec sa phase gazeuse à ce point de vue: si l'air est assez sec, plus de molécules d'eau sortiront et l'équilibre est déplacé; ainsi un verre d'eau s'évaporera lentement dans une atmosphère non saturée, et l'évaporation se produira d'autant plus vite que l'interface liquide/gaz est grand; les phénomènes d'évaporation et de dissolution sont comparables.

Restons Zen !


...petit moment de détente à la "charnière" entre le stress des écrits et la tension montante générée par le jury...

mardi, juin 12, 2007

Vu l'indisponibilité de la version papier, vous trouverez ici, in extenso, les prescriptions des directives DNF 1997 et 2005 concernant la création du Réseau Ecologique Forestier à promouvoir contre vents et marées...

lundi, juin 11, 2007

Luzulo fagetum

Pour ceux qui l'auraient passé sous silence lors de l'examen...Remember : les hêtraies à Luzule portent le n° de code 9110 au rang des sites regroupant des habitats naturels d'intérêt communautaire.

A vous de le replacer en société. Bonne chance !

Et en suivant le lien vous verrez comment d'aucuns la confondent avec des chênaies de substitution du Carpinion betuli. Les ignares.....

Ah, la sale bête...


Franchement pas ragoûtante la bestiole, quoique.... un certain Sauveur en ferait bien ses choux gras; enfin, façon de parler, de quoi taquiner la faune ichtyologique qui lui est si chère... (2/10)


Par contre 8/10 pour ce petit mollusque gastéropode aquadulcicole !

jeudi, juin 07, 2007

mercredi, juin 06, 2007

Qui donc ose s'attaquer à mes rosacées, en particulier à ce vénérable Prunus ... quoique quelque peu fatigué ces dernières années ?
Cylindrosporiose, maladie criblée ou que sais-je encore, l'attaque est faible certes mais des résultats déjà visibles et en nombre.

lundi, juin 04, 2007

Identification....


Et celles là, tu les reconnais Raph ???? Je peux t'assurer qu'il ne s'agit pas de gélinottes !

Et si le glyphosate, c'était pas bien?

Il semblerait que le glyphosate ne soit pas si inoffensif que cela, et que sa formulation la plus répandue, le Roundup, soit encore pire.
Notons que le Roundup est un des produits phares de Monsanto, firme américaine célèbre pour son objectivité et sa volonté de partager ses connaissances... non je rigole jaune.
Monsanto vend du roundup, ainsi que des plantes génétiquement modifiées pour y résister; ils ont tout intérêt à affirmer que Roundup n'est pas dangereux, et à "subsidier" des thèses qui le prouvent.

Le dossier PAN

Et voici un article où on trouve la liste des produits néfastes dans le roundup.

Hum ok mais si j'ai une question à ce sujet pendant mes examens?
2 possibilités selons vos antécédents culturaux:
1° J'ai appliqué les principes de la sylviculture dynamique par une étude précoce et régulière.
Je dis franchement que je ne crois pas aux herbicides, quelle qu'en soit la dose (j'évite le mot "merde" devant un jury); le principe de précaution n'a jamais été appliqué et des études de scientifiques sérieux ont été systématiquement tues, la vie de ces chercheurs a sérieusement changé après leurs efforts. Un exemple? Rachel Carson.
2° J'ai pas trop de points là, et comment dire...
Le roundup c'est bien!

Pas de planchettes mais...

220 scans en couleur!

comment améliorer mon taillis sous futaie ?

  • Profitant d'une coupe d'amélioration de la futaie sus-jacente (éclaircie), ayant repèré des arbres d'essences précieuses, sains, à cime équilibré et au tronc déjà bien formé, j'en désigne 50 à 100 tiges/Ha (voire 150 si la chance me sourit) -préférentiellement francs de pied- que je détoure de façon à permettre un développement optimal de leur houppier. (on les appelera le "premier choix")

  • Toutefois, j'y ajoute un nombre d'environ 500 à 700 tiges qui compléteront la végétation d'accompagnement, renforcée éventuellement par furetage si je n'arrive pas à ce nombre, et qui seront susceptibles en outre de s'incorporer ultérieurement à la réserve. (Ces pieds constitueront mon "deuxième choix") L'important est de ne pas trop dégarnir le couvert afin d'éviter les réactions à l'éclairement (voir point suivant) autant que de favoriser le gainage des arbres devenus objectifs.

  • Tout en n'oubliant pas d'exploiter les arbres de la futaie qui sont alors commercialisables. (Ouverture du massif)
Le nombre total de tiges présentes dans la parcelle devrait tourner aux alentours du millier.

Le tout sans omettre, si ce n'était déjà fait, d'installer les cloisonnements nécessaires pour la vidange des produits (en profiter également pour améliorer la désserte des parcelles) et enfin de ne pas oublier de ré-éclaircir en fonction de l'évolution, en tout cas dès que le massif se sera refermé...

Ces opérations vous sont décrites en détail dans le manuel du professeur HUBERT (Institut pour le développement forestier) 1981 intitulé : Amélioration des taillis par balivage intensif.