
Souvent multigaule, se présentant en trochée, il offre un bois tendre recouvert d'une écorce lisse, brun-gris, s'exfoliant en lanières, ponctuées de bandes claires transversales. Utilisé traditionnellement par les radiesthésistes, il fait de beaux jalons tant les jeunes pousses se révèlent rectilignes.
Très ubiquiste, il n'a pas vraiment de station type, héliophile tolérant l'ombre, cela explique sa large répartition d'autant qu'il affiche également un tempérament mésoxérophile calcicline.
Ses racines établissent de nombreuses mycorhizes, notamment avec la truffe (Tuber sp) ..... et c'est assez peu répandu que pour être noté. (Ne vous précipitez pas pour autant sous les cépées pour récolter l'or noir !.....)

Il est en outre susceptible de se reproduire végétativement; drageonnant allègrement, il autorise le marcottage (qui s'effectue de préférence au printemps) mais aussi le bouturage (à l'automne : novembre) comme les saules, le sorbier.... et la plupart des essences de broût.

Il est à noter qu'une essence aussi "facile" puisse attirer autant de ravageurs et risquer autant de maladies !....
Des bactérioses peuvent s'attaquer aux jeunes rameaux pendant que la gléosporiose (Gléosporium coryli ) provoquera plutôt un dessèchement des bourgeons.
Le phytopte (Phytocoptella avellanae) s'attaque quant à lui aux bourgeons - qui peuvent également devenir la nourriture du grand puceron du noisetier (Corylobium avellanae) ainsi que des punaises des bois (dont Palomena prasina).
Un "hôte" typique des fruits est le balanin (Curculio nucum), un coléoptère dont la femelle pond dans le fruit encore vert (alors que le sclérenchyme n'est pas encore formé) et dont la larve se nourrira de la graine en développement puis se laissera tomber dans la litière pour y achever son développement.


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