Les bouleaux, dont nous connaissons deux espèces, sous nos lattitudes, sont des essences héliophiles, pionnières type, plus particulièrement encore B. pendula, moins exigeant en eau que B. pubescens.
Tout deux fleurissent en avril - mai, sont anémogames et c'est le vent encore qui se chargera de la dispersion des graines (anémochorie).
B. pubescens est légèrement plus petit que B. pendula (15 à 25 mètres contre 25 à 30 mètres), ils drageonnent facilement, rejettent de souche, des semis sont possibles pour B. pendula
L'un et l'autre sont sensibles au "pourridé" ou "pourriture blanche" dont le principal vecteur est l'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea), la contamination d'un arbre pouvant s'étendre aux sujets environnants de façon excentrique constituant une des formes de la "maladie du rond". Ils peuvent également être agressés par un coléoptère s'attaquant au feuillage (la "Nonne" - Lymantria monacha), risquant de la sorte l'apparition d'autres parasites viraux, bactériens ou cryptogamiques.....
Le bois de B.pendula est de densité moyenne, se travaillant facilement, mais peu durable et retractable au sèchage, il est très élastique et résilient, convient parfaitement au déroulage. B. pubescens a un bois plus léger et plus mou encore. Ces bois étaient autrefois utilisés en charronerie, saboterie, pour construire des échelles.... on les utilise surtout actuellement comme bois de service (piquets, poteaux, ....) et en bois d'industrie (panneaux, trituration caisserie.....)
La sève de bouleau, très abondante au printemps peut être recoltée et sert de base à la confection d'un "vin de bouleau" utilisé pour soigner les affections rénales et urinaires mais aussi pour curer un grand nombre de maladies de la peau (cfr lien titre).
Largement mycorrhisé par l'Amanite tue-mouche, (Amanita muscaria), la boulaie, début septembre lors des meilleures années , prend un air caractéristique de village de Schtroumpfs !........
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