
Dans sa logorrhée verbale, il avait passé sous silence l'appelation latine; tant et si bien que sur base de sa dénomination vernaculaire, je n'avais rien trouvé (n'est-ce pas François ?).
Aussi sur base des quelques éléments végétatifs tout à fait naissant, ai-je trouvé qu'il devait s'agir de : la Lathrée écailleuse (Lathraea squamaria) de la famille des Orobranchacées, plante achlorophylienne parasitant divers arbres et arbustes (frêne, érables, ormes, noisetiers,... ) neutrocline et hygrocline donc plante de ripisylve (en particulier des aulnaies rivulaires).... Son modus operandi : elle insère ses suçoirs ('haustorium') dans les vaisseaux de xylème et y puise l'eau et les sels minéraux. Elle ne s'en contente pas puisque sans chlorophylle, elle dépend des substances organiques véhiculées par le liber. Le nom de genre du grec 'Lathraios' signifiant caché, il évoque le caractère quasi exclusivement souterrain du végétal, renforcé par le nom de l'espèce 'squamarius' qui se rapporte aux écailles charnues de son rhizome qui sont des feuilles transformées (cataphylles). La transpiration est assurée par les feuilles caulinaires, roses, écailleuses également.

1 commentaire:
vous pourrez trouver des données autécologiques complémentaires dans la Flore forestière de France (Tome 1) page 1267...
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