Certes, il est très agréable de profiter des températures actuelles liées à un temps encore très radieux...
Sur le plan physiologique, les végétaux devraient déjà pouvoir se préparer aux frimas de l'hiver en mettant en place leurs stratégies "d'endurcissement" à la faveur d'un rafraîchissement progressif mais sensible des températures. Or, ce n'est pas du tout le cas. Aux splendides feuillaisons automnales risque de suivre très rapidement une chute drastique du thermomètre.
Et alors, bonjour les dégâts...L'eau liée des cellules périphériques n'aura pas été évacuée et sous l'effet du gel, on imagine les conséquences qui pourront s'ensuivre. Ceci parmi les mécanismes évoqués dans cet excellent article vulgarisateur de l'INRA.
Le monde végétal dans son ensemble risque d'avoir à subir de plein fouet l'arrivée soudaine de l'hiver; de nouveaux signes de dépérissement risquent d'apparaître et les mécanismes déjà installés, de s'accélérer.